J'ai bien aimé revisiter des photos de rue prises l'an dernier il y a quelques semaines et ça m'a donné l'idée d'appliquer ce concept pour en faire du noir et blanc.
Retirer les couleurs d'une photo lui donne instantanément un aspect intemporel. Le moment devient immortalisé dans une tranche de temps imprécise.
Les photos avec Isaël prennent une dimension surréelle alors qu'il est seul dans un environnement de brique et de béton oppressant, baignant dans un éclat de lumière.
La photo de Kim raconte une histoire différente de la photo originale alors qu'elle marche de façon imprécise dans une ruelle sombre, sous l'oeil curieux d'un homme qui délaisse l'écran de son téléphone pour une fraction de seconde.
J'étais curieux de faire l'exercice sur des photos où le soleil est à l'honneur, alors qu'il se couche. Sans couleur, le soleil n'est qu'éclat éblouissant d'une lumière blanche. Ludivine, Vickie et Carl deviennent alors des anges éblouissants, tout droit sortis d'un rêve.
De la même façon, je ne pouvais passer à côté de noir et blanchiser La Dame de Feu. Préserver le détail du feu a été beaucoup plus complexe que lors de la retouche originale.
Les portraits ludiques de Bruno, Mélanie, Nathalie, Carlo, Julie et Jorj démontrent bien le pouvoir immortalisateur et intemporel du noir et blanc.
L'accordéon étant lui-même un symbole en noir et blanc, c'était intéressant de revisiter cette photo d'un musicien entre l'ombre et la lumière, en accentuant le contraste entre ces deux éléments.
Mais surtout, j'ai eu simplement beaucoup de plaisir à revisiter des photos prises l'an dernier et les retoucher avec un regard légèrement plus expérimenté.
Je me suis donné le défi de publier une série de photos en noir et blanc, accompagnées de ma démarche artistique chaque vendredi de 2024.
On part sur un safari photo ensemble?
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